Cette carte dévoile les régions où les vipères se multiplient en 2025

par | Juil 26, 2025 | DIVERS | 0 commentaires

Avec le retour des beaux jours, certaines rencontres dans nos jardins ou sur les sentiers peuvent surprendre… voire effrayer. En 2025, la prolifération des vipères inquiète de nombreux promeneurs, agriculteurs ou simples jardiniers. En cause ? Une sécheresse prolongée, des températures anormalement élevées, et un habitat naturel qui évolue. Résultat : ces reptiles deviennent de plus en plus visibles, parfois à deux pas des habitations.

Les régions les plus touchées par les vipères en 2025

En Auvergne-Rhône-Alpes et PACA, une présence marquée

Les massifs secs et ensoleillés sont les terrains de chasse idéaux pour les vipères. En Auvergne-Rhône-Alpes, la Drôme et l’Ardèche enregistrent un nombre record de signalements. Dans le Sud, les garrigues varoises ou les reliefs des Alpes-de-Haute-Provence deviennent des points chauds. Les balades en nature, si appréciées au printemps, doivent s’accompagner de vigilance, notamment pour les enfants et les animaux.

Nouvelle-Aquitaine et Occitanie : des foyers discrets mais actifs

Les zones plus humides, comme les Landes ou le Limousin, abritent surtout la vipère péliade, moins visible mais tout aussi présente. Dans les Pyrénées ariégeoises, les vipères profitent des piémonts boisés pour s’installer. Avec les températures qui montent, leur activité s’intensifie, notamment autour des points d’eau, des tas de bois ou des zones de culture peu entretenues.

Le Massif central et la Bourgogne ne sont pas épargnés

Des talus secs, des prairies peu tondues, des sentiers en friche… autant de lieux favorables à la discrète installation des vipères dans le Massif central ou en Bourgogne-Franche-Comté. Pour les agriculteurs ou les bricoleurs, il est conseillé de porter des gants, éviter de fouiller à mains nues sous les pierres, et de surveiller les abords des composteurs.

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Pourquoi voit-on plus de vipères cette année ?

Le changement climatique n’est pas pour rien dans cette recrudescence. Un printemps sec, une chaleur persistante et une faible pluviométrie créent des conditions propices à leur déplacement. En période de reproduction, les vipères sont plus mobiles, surtout entre 11 h et 15 h, heures où elles cherchent la chaleur.

Et contrairement aux idées reçues, elles ne fuient pas les zones habitées. Murs en pierres, haies denses, abris de jardin ou même bords de piscine peuvent devenir leurs recoins favoris.

Savoir distinguer une vipère d’un serpent inoffensif

Pas facile, mais essentiel. La vipère a une pupille verticale (comme celle d’un chat) et une tête triangulaire. Elle bouge lentement et se fait discrète. À l’inverse, la couleuvre, bien plus répandue, a une pupille ronde et une tête fine. Elle est totalement inoffensive.

En cas de doute, gardez vos distances. Observer à bonne distance est la meilleure attitude, surtout pour éviter les réflexes inutiles (ou dangereux). Et bien sûr, ne jamais tenter de capturer un serpent, qu’il soit venimeux ou non.

Les bons réflexes pour se protéger

Dans les zones à risque, quelques précautions permettent d’éviter les mauvaises surprises :

  • Portez des chaussures montantes et des vêtements couvrants lors de promenades
  • Évitez de marcher dans les hautes herbes ou de retourner des pierres sans gants
  • Sécurisez les abords de votre maison : taillez les haies, tondez la pelouse, enlevez les tas de bois
  • Fermez les composteurs et surveillez leur contenu

Si une morsure survient : gardez votre calme, immobilisez le membre touché, appelez le 15, et ne tentez pas d’aspirer la plaie. Avec une prise en charge rapide, les risques sont largement réduits.

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En résumé ? Les vipères gagnent du terrain, mais leur présence n’est pas forcément synonyme de danger. En adoptant quelques gestes simples et en apprenant à mieux les reconnaître, on peut continuer à profiter de la nature… sans stress inutile.

Aymeric Garcia

Nicolas Duchesne, Auteur sur uniclima.org

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Aymeric partage son expertise en sciences de l’environnement. Passionné par la protection de la planète, il écrit des articles accessibles et bien documentés sur des sujets variés tels que les politiques écologiques et les innovations technologiques vertes.

Son engagement et ses analyses profondes font de lui une voix influente pour la promotion de pratiques durables et la transition vers un mode de vie respectueux de l’environnement.

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